L’intervention du ministre de l’Intérieur sur la Sécurité Routière, part 3.


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S’agissant de la vitesse, qui reste par ailleurs une cause majeure d’accident et de gravité des blessures occasionnées, son respect demeure un enjeu essentiel pour la sécurité sur les routes.

Pour être respectées et acceptées, les limitations de vitesse doivent être constamment lisibles et compréhensibles par tous les usagers.

Aussi, j’ai demandé aux préfets, dans chaque département, de réunir la commission consultative des usagers pour la signalisation routière afin que soit engagée une large campagne visant à vérifier la pertinence et la cohérence des limitations de vitesse avec les enjeux de sécurité.

Ce travail est actuellement mené en lien étroit avec les gestionnaires de voirie et les collectivités territoriales, dont les exécutifs conservent, bien entendu, toutes leurs prérogatives dans ce domaine.

En outre, l’installation dans les véhicules d’un limiteur automatique adapté à la vitesse autorisée constituera un progrès important pour les usagers et permettra de renforcer leur sécurité sur la route. Cet outil qui applique automatiquement au limiteur de vitesse la vitesse limite autorisée sur la voie sur laquelle on circule sera une avancée considérable pour la sécurité routière
Notre objectif, je tiens à le répéter, n’est pas de pénaliser mais bien de protéger.

L’unique but poursuivi par le gouvernement demeure la réduction du nombre de victimes de la route et non pas, bien évidemment, de fournir aux finances publiques des ressources supplémentaires.

A ce titre, je rappelle que sur les 630 millions d’euros de recettes liés aux radars dont 530 millions d’amendes forfaitaires issus des radars automatiques en 2011, 37 % ont été consacrés à la maintenance et au déploiement des instruments de contrôle automatisé ainsi qu’aux traitements des infractions relevées par ces dispositifs, 30 % ont contribué au financement par les collectivités territoriales d’opérations destinées à améliorer les infrastructures de transport en commun et de circulation et 33 % ont été affectés directement à l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France. Ces montants doivent être comparés au coût de l’insécurité routière pour notre société qui, pour 2010, a été évalué à 23 milliards d’euros.

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S’agissant de la sécurité des conducteurs et des passagers de deux-roues motorisés, celle-ci passe notamment par un meilleur partage de la route dans lequel chacun a sa part de responsabilité. N’oublions pas à cet égard que la surmortalité des usagers de deux roues motorisés est pour la moitié environ le fait des autres usagers de la route.

Reste que pour ces usagers particulièrement vulnérables, la protection passe d’abord par l’usage des équipements de protection individuelle qui sont leur « carrosserie ».

Il est en effet essentiel de favoriser le port de ces équipements, à l’image de Belgique qui, depuis le 1er septembre dernier, a imposé que les utilisateurs de deux-roues motorisés portent des vêtements adaptés (gants, veste à manches longues, pantalon et bottes).

Une première étape en ce sens a été réalisée avec la parution d’un guide des équipements, réalisé avec près de 40 partenaires du monde de la moto. Lancé lors du salon des deux-roues motorisés fin novembre, ce guide est diffusé à près d’un million d’exemplaires dans tous les points de vente, grâce à ce large partenariat.

Une seconde étape est la constitution d’un groupe de travail présidé par le Préfet Régis Guyot, que j’ai mandaté pour tirer les enseignements de la réglementation belge relative au port des équipements de protection individuelle et à la pratique des remontées de files.

Source : Sécurité Routière

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