Des faux permis en Algérie

De plus en plus de conducteurs non formés sur les routes algériennes

En Algérie, en 2011, 4.600 personnes ont trouvé la mort sur les routes. Aujourd’hui, le pays est confronté à une nouvelle difficulté. En effet, pour posséder un document essentiel appelé permis de conduire, certains sont prêts à tout. Des personnes peu scrupuleuses l’ont bien compris et proposent donc le papier officiel à la vente. Selon la région, les prix peuvent s’échelonner entre 30.000 et 40.000 dirhams. Dans certaines contrées, on peut même payer avec….. un mouton. Alors que la lutte contre l’insécurité routière nécessite une éducation, une formation à la route, il semblerait qu’un mouton aurait la même équivalence que plusieurs vies humaines. Certains Algériens imaginent même un cadeau de mariage complet : permis de conduire, carte grise et clés du véhicule. D’autres, s’insurgent et préconisent des contrôles : dans les auto-écoles, des inspecteurs, des délivrances de permis. Les automobilistes qui conduisent avec ces faux permis, sont souvent dangereux. Ils roulent vite, ne respectent pas les priorités, ignorent le sens de la signalisation. La population demande donc au gouvernement de s’attaquer à ce phénomène.