Pourquoi payer encore l’autoroute ?


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Lorsque VINCI a acheté à l’Etat le groupe des Autoroutes du Sud de la France, celui-ci était loin d’avoir amorti ses autoroutes : sa dette s’élevait à 7 milliards d’euros.

Il est impossible d’isoler certaines parties plus anciennes d’un réseau pour les considérer comme amorties. Pendant des années, l’Etat a utilisé le péage des parties anciennes pour financer les parties nouvelles ; c’est ce que l’on appelait l’adossement*. En ajoutant de nouvelles constructions, la date d’amortissement a donc été repoussée. Comme un réseau autoroutier n’est amorti qu’à la fin de son contrat de concession, ce sera le cas pour Arcour en 2070, pour ASF en 2033, pour Cofiroute en 2031, pour Escota en 2027 et pour l’A86 en 2086.

*Dans les années 1970, lors de la construction des principales autoroutes, les autorités publiques avaient annoncé que l’instauration du péage servirait à financer l’investissement initial. Puis ces mêmes autorités publiques ont régulièrement demandé aux sociétés concessionnaires de s’endetter de nouveau pour construire de nouvelles autoroutes. Pour permettre aux sociétés d’autoroutes de rembourser les nouveaux emprunts qu’elles ont dû contracter, l’Etat a prolongé la durée des contrats… et donc la période de perception des péages. C’est la raison pour laquelle des voies inaugurées dans les années 1960 sont encore payantes aujourd’hui.

Source : VINCI Autoroutes

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