Opération de contrôles en Allemagne


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Journée de contrôles en Allemagne

Peu de verbalisation par rapport aux contrôles

essay writing

Des contrôles dans tout le pays.

La semaine dernière, 15.000 policiers allemands ont été mobilisés pour la première campagne nationale de lutte contre les « fous du volant ». Lors d'une journée de contrôles, 8.700 radars ont flashé pendant 24 heures 83.000 automobilistes soit 2,8 % du nombre de véhicules contrôlés. Ce chiffre montre que l'opération a incité les conducteurs à ralentir. A Postdam, 2,43 % des véhicules roulaient trop vite, à Berlin ils étaient 3,5 %. A Hambourg, la police a enregistré une chute de 50 % des accidents pendant cette journée de sensibilisation baptisée « Blitz Marathon ». Malgré une volonté d'harmonisation européenne des lois, la sécurité routière reste en arrière plan. L'Allemagne en est le meilleur exemple. Le réseau routier compte 12.845 kilomètres. Les deux tiers ne sont soumis à aucune limitation de vitesse. De plus, les sanctions prévues dans le pays sont inférieures à celles pratiquées en France. Un excès de vitesse inférieur ou égal à 10 km/h sur une portion de route limitée à 50 km/h est réprimandé par une amende de 10 €. En France, pour la même infraction, il faudra débourser 68 €. De plus, l'automobiliste se verra retirer un point de son permis de conduire. Dans les provinces de Saxe ou de Sarre, un dépassement de 20 km/h est synonyme d'une amende de 35 € contre 135 € en France (plus un retrait de deux points). Si un automobiliste roule à 100 km/ sur un tronçon limité à 50 km/h, il devra payer 120 € d'amende et il perdra 3 points sur son permis. Pour le conducteur français, cette infraction lui coûtera 135 €, un retrait de 4 points, une suspension de son permis pour une durée de trois ans maximum et la confiscation du véhicule. Ces législations différentes poussent certains automobilistes à accélérer sitôt la frontière franchie. La France, territoire de transit, connaît bien ce phénomène. L'été dernier, environ 100.000 touristes belges ont commis des excès de vitesse sur nos autoroutes. Mais aujourd'hui des accords signés entre la France et la Belgique vont mettre fin à ces dérives. Désormais, les autorités de ces deux pays doivent se communiquer les informations des conducteurs concernés. Tous les pays de l'Union Européenne n'ont pas contracté cette obligation réciproque. Cependant, ces différences devraient s'estomper peu à peu, puisque les pays membres ont jusqu'au 7 novembre pour intégrer dans leur droit national la directive européenne du 25 octobre 2011 relative aux infractions commises en dehors de son pays d'origine.

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