Une redevance au kilomètre en Belgique

Des mesures pour favoriser la mobilité

En Belgique, la Fédération de l’automobile (FEBIAC) propose la création d’une redevance au kilomètre afin que la fiscalité prenne en compte l’usage du véhicule. La FEBIAC soulève le problème de mobilité en Belgique. Le coût des embouteillages et des accidents représente entre 1 et 2 % du PIB du pays selon l’Organisation de la coopération et de développement économiques (OCDE). Ce chiffre va continuer de s’accroître. En 2020, on pourrait atteindre 6 milliards d’euros. Cependant, la fiscalité automobile est aussi synonyme de recettes. En 2010, elles s’élevaient à 12 milliards d’euros. La moitié des taxes récoltées provenaient des propriétaires des véhicules. 5 milliards ont étés réinjectés dans les transports publics et un milliard a été consacré au réseau routier. La FEBIAC propose plusieurs mesures pour améliorer la mobilité. La fédération considère qu’une redevance kilométrique est la meilleure façon de changer les comportements. En clair, celui qui roule moins paiera moins. Mais cette redevance une fois collectée devra être employée à revaloriser les infrastructures routières ou à favoriser les alternatives écologiques. Les six propostions sont regroupées dans le « Mobility 6-pack ».
– taxe au kilomètre prenant en compte l’heure de la journée, le lieu et les performances environnementales du véhicule
– les recettes relatives au stationnement seront consacrées au développement des parkings
– optimiser le choix des moyens de transport pour les personnes à bas revenus ; budget mobilité offert subventionné par les autorités
– les options de mobilités doivent être étendues pour les employeurs et les travailleurs (possibilité d’exonération des dépenses de mobilité de cotisations sociales et fiscales
– encouragement du télétravail avec réduction de cotisation patronale
– rendre l’achat et l’utilisation de véhicules propres plus attrayantes