Le bilan 2011 des accidents de la route passé au crible.


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Le bilan provisoire de l’année 2011 est de 3 970 personnes tuées sur la route contre 3 992 en 2010.

Au total, 22 vies ont été épargnées en 2011 par rapport à 2010. Le recul est plus net pour les personnes hospitalisées (-6,1%), dont le nombre passe pour la première fois sous la barre des 30 000 (avec 28 546 hospitalisations). Les personnes blessées sont également en diminution de -4,2%, ce qui représente 3 516 blessés en moins. Le nombre d’accidents corporels baisse de -3,1%, soit 2 055 accidents évités.

L’année 2011 : deux séquences bien contrastées…

Janvier-avril 2011 : un retournement inquiétant

Les quatre premiers mois de 2011 ont marqué un rebond très sensible de la mortalité routière : les données « quasi définitives » font apparaître, par rapport à la même période 2010, une hausse d’ensemble de +12% des tués, recouvrant des hausses respectives de +11%, +40%, +20%, +17%, +13% pour les voitures, les poids lourds, les motocyclettes, les cyclomoteurs et les piétons (à l’inverse, la mortalité des cyclistes était en baisse à -23%).

La rupture principale, par rapport au passé récent, aura été la forte implication des véhicules légers dans la hausse de ce quadrimestre. Certes, les deux-roues motorisés y ont participé nettement (sur 4 mois, 42 tués de plus sur une hausse totale de 131) ; mais la mortalité des véhicules légers avait augmenté de 71 tués (+11%), ce qui était tout à fait inédit au cours des années 2000.

La baisse observée à nouveau à partir de juillet 2011

Après le Comité interministériel de la sécurité routière du 11 mai, on a ensuite connu un début de stabilisation, après quoi juillet a engagé (spectaculairement, avec une baisse de 21% de juillet à juillet), un mouvement durable de correction.

Les mauvais résultats du premier semestre étaient ainsi totalement compensés et le total sur une année glissante était repassé sous les 4 000 tués dès septembre (la première fois datait de décembre 2010, avec 3 992 tués).

En année glissante, le nombre de personnes tuées était ainsi, fin novembre, en baisse significative (de 1,9%, soit –76 tués) par rapport à la même période, un an auparavant. Avec 3 927 tués, il était à son plus bas niveau depuis l’immédiat après-guerre.

Dans ce contexte, décembre apparaît comme un mois médiocre dont les résultats s’expliquent en bonne partie par la comparaison avec ceux exceptionnels de décembre 2010, mois particulièrement hivernal (le plus froid depuis 1963) avec des successions d’épisodes neigeux très propices à la baisse de la mortalité routière. La douceur de cette fin d’année a au contraire incité de nombreux usagers à circuler, notamment à deux-roues. Et 338 personnes ont perdu la vie sur les routes en décembre 2011, soit une augmentation de 14,6% par rapport au mois de décembre 2010.

Moins de jeunes tués sur les routes, mais plus de motards…

Cette baisse de la mortalité routière a été particulièrement marquée pour les enfants (-11% de tués chez les moins de 18 ans) et pour les usagers de cyclomoteurs (-16%). Si les usagers de véhicules légers (-2%) et de bicyclettes (-7%) en ont également bénéficié, la situation des motocyclistes s’est à nouveau nettement dégradée (+10%, avec 772 personnes tuées dans cette catégorie) après une année 2010 qui leur avait été beaucoup plus favorable. Au total, les décès parmi les deux-roues motorisés représentent un quart (24,7%) des personnes tuées sur les routes.

Sécurité routière, l’affaire de tous…

Grâce aux mesures prises par le gouvernement lors du Comité interministériel de la sécurité routière du 11 mai 2011, à la mobilisation des forces de l’ordre sur le terrain et à la prise de conscience de tous les usagers, 2011 est la 10ème année de baisse consécutive de la mortalité routière malgré un premier quadrimestre qui avait vu le nombre de personnes tuées augmenter significativement. Les résultats obtenus montrent l’importance de la mobilisation de tous et le nécessaire maintien de la vigilance pour faire reculer les drames sur les routes.

Source : Sécurité Routière

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